LA VIE DU BOUDDHA : Un petit résumé |
Avant la naissance du bouddha
1° Le bouddha, dont le nom était Siddhartha vivait dans le nord de l’Inde au VI ème siècle avant Jésus Christ. Son père, le roi Suddhodama gouvernait le royaume Sakya. Sa mère était la reine Maya.
2°Un jour, la reine Maya se rendit à la porte Royale pour distribuer les victuailles et aumône aux pauvres gens. Dès qu’elle rentra au palais, elle sombra dans un profond sommeil, et vit en rêve un éléphant blanc descendre du ciel et pénétrer en elle.
3°Le quinzième jour du quatrième mois du calendrier lunaire, la reine donne naissance au petit prince qui vit le jour dans un cadre enchanteur. Cependant l’ermite Asita, à la vue du prince prédit la naissance d’un Saint. Cette révélation inquièta le Roi.
4° Le petit prince grandissait parmi les fastes du palais royal. Il s’exerçait aussi bien les travaux littéraires qu’aux arts militaires.
5° Le roi qui aimait son fils, s’inquiétait de la vocation religieuse du prince, décide de consulter les hauts dignitaires du royaume, qui le conseille de marier le prince à une princesse d’une resplendissante beauté nommée Yashodara. Le roi se mit à exécuter aussitôt.
6° A l’âge de vingt neuf ans, peu après la naissance de son fils Rahula, le prince Siddarta décida de tout abandonner, pour devenir ascète en quête d’une solution définitive à la souffrance humaine. Sa décision a été prise à la suite de sa découverte des quatre souffrances de l’existence : naissance, vieillesse, maladie et mort.
A la recherche de la Vérité : voie de délivrance
7° Ayant mis fin à sa vie princière, il s’engagea dans la forêt profonde à la recherche de la voie. Pendant six ans il errait le long de la gange et fréquentait les moines ascétiques. Ainsi il a pu voir les deux cas de figures extrémistes de la vie ; la vie insouciance vécue dans le confort à l’intérieur d’un cadre luxueux et la vie misérable des ascètes qui se prive de tout de façon horrible. C’est ainsi qu’il prit la décision de chercher tout seul la voie capable de mener vers la vérité suprême. Il passait des journées entières à méditer sur les causes de la souffrance humaine et rechercher les moyens adéquats pour y mettre fin. Il se mit alors à s’asseoir au pied de l’arbre bodhi, qu’il jura de ne pas quitter tant qu’il n’aura pas atteint la parfaite connaisance.
8° Il se plongeait dans la méditation pendant 49 jours d’affilée, tout en luttant contre la faim, les tentations et les forces maléfiques dont les filles de Mara, déguisées en jolies déesses qui essaient de le séduire par leur beauté.
9° Après avoir réussi à surmonter toutes ses épreuves, Gautama atteignit l’éveil, c’est à dire l’Eveillé, l’Illuminé, celui qui a trouvé sa Vérité.
Mon point de vu sur le bouddhisme : Durant des années de quêtes spirituelles, je recherche un moyen de me contrôler intérieurement, c'est à dire d'être heureuse malgré ce qui pourrait m'arriver, mais parmi les nombreuses religions que j'ai pu rencontrer une seule a réussi à m'apprivoiser la voie du milieu, la voie de l'harmonie et du self contrôle, c'est la voie du bouddha, qui je pense est la voie la plus complète sur le plan spirituelle. Elle détient les vérités rassemblées par de nombreuses religions et donne un assez libre arbitre à ses fidèles, un libre arbitre de pouvoir faire des choix en fonction de leurs expériences et de leurs connaissances et non pas une obéissance aveugle à un dogme. C'est aussi à travers le bouddhisme que j'ai trouvé une voie, une vérité, la vérité ultime que j'ai comparé avec le chamanisme.
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QUELQUES NOTES PRISES DE LA CONFERENCE SUR L’INITIATION ET PRATIQUE DE SANMANTABHADRA.
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C’est un merveilleux terma qui permet de nettoyer les obstacles à la vue, la méditation et la conduite de la grande perfection. C’est l’instruction auto-libératrice du thregchod qui tranche les perturbations de l’esprit.
Celui qui le pratique, quelle que soit sa condition, réalisera en cette vie même le champ originel de Samantabhadra. Accomplissant le corps d’arc en ciel, il sera libéré dans le Dharmadhatu.
Cet enseignement pacifie l’esprit et l’émotion
Le cycle constant d’impermanence n’est pas du à un créateur mais à la combinaison des éléments fondamentaux qui constitue les êtres et la matière. Cette constitution est due aux karmas de l’ensemble des êtres.
Si nous constatons dès le début l’impermanence de tous ce qui nous entoure et ce que nous sommes constitués, alors nous sommes préparés à cette éventualité, nous ne souffrons pas de la même façon. La méditation sur l’impermanence permet de diminuer de transformer la souffrance. Si celui qui n’a pas méditer, il ajoute de la souffrance à la douleur, à l’inquiètude, et à l’angoisse. Les êtres négatifs sont amenés à ressentir plus de souffrances, émotions perturbatrices : colère, l’ignorance, le désir. Les choses passent par le canal sensorielle : nous attachons à ces objets venant du désir envers l’objet s’il est beau et attirant. Les cinq sens sont sollicités lorsque le désir est lié à l’attachement. Cette attachement est source de douleur. La solution est dans la méditation sur l’impermanence. Il y a des moments de réjouissance, de séparation, de joie et de souffrance, ces divers éléments sont universelles et omniprésent. Quand tous va bien, c’est que la souffrance est proche, c’est le début de la fin.. Il faut méditer sur l’impermanence longuement y conserver un temps très important pour être parfaitement préparer, et être comme un guerrier, prêt à aller au combat. La force de l’habitude est essentielle. On peut savoir si on a la réalisation de l’impermanence quand les choses se compliquent.
Nous sommes un ensemble d’agrégats, mais il n’y a pas d’entités permanent, qui puisse définir notre être. Mais on ne peut pas trouver un je qui soit permanent. Il existe deux méthodes permettant de réaliser la nature de l’esprit :
Le suttra qui est progressive
Le dogchen : est plus rapide, il est composé de la récitation de mantra, la pratique du yoga, et de la visualisation.
Ce mantra enseigné est transmis par le maître, les fruits sont l’obtention des trois corps du boudha, ce qui est important est de comprendre la puissance de l’enseignement. Une fois qu’on a compris, la force de l’enseignement, il faut la mettre en pratique. Cette joie est associée à une recherche d’un maître compétent. Il faut rechercher le maître et l’école en fonction de notre personnalité. Le dogchen est une voie profonde et requiers des efforts de pratiques très important.
AA A SHA SA MA HA
Pratique une visualisation très claire
Cette pratique permet l’obtention du corps d’arc en ciel, guérison de maladie, on associe la pratique à la foi. Ce mantra s’appelle sambocacaya. On obtient la réalisation si on récite ce mantra avec la foi.
On visualise samantabhadra, couleur bleu foncée.
On visualise les 6 chakras correspondant aux six lettres AA A SHA SA MA HA.
AA Sommet du crâne blanche divinité
A Gorge jaune demi dieu
SHA Cœur bleu humain
SA Nombril Vert animal
MA Partie génital rouge esprit avide
HA Pied noir enfer
Visualiser le bouddha au milieu des cinq couleur de l’arc en ciel
Visualiser la vacuité puis un bouddha devant nous puis on médite sur le bouddha qui génère une lumière qui se fond en nous et que nous nous transformons en bouddha. Quand notre apparence est indifférencié avec samantabhadra, et on visualise un disque lumineux OM AH HOUNG ou empiler les lettres les uns à la suite des autres.
Il faut réciter le plus grand nombre de fois le mantra et représenter la personne de samantabhadra et concentre les 6 millions de tantra de perfection. Cette pratique permet de voire la véritable nature et un moyen habile pour réaliser l’état du bouddha et obtenir l’état du bouddha et la sagesse primordiale de l’état du bouddha et qu’elle se manifeste de façon concrète.
La méditation se fait la bouche ouverte en récitant le mantra. Le moyen d’obtenir la réalisation de la vacuité, c’est la mantra de samantabhadra. Il faut s’attacher de façon subtil à la vacuité et la clarté, mais pas développer d’attachement à la doctrine de la vacuité et la clarté.
Nous assistons à la période de dégénérescence, et à la fin de cette période, c’est le bouddha SAMANTABADRA qui va prendre la relève, difficile de dire quand arrive l’épuisement de la doctrine mais ce qui est important, c’est que cette pratique joue un très grand rôle.
Transmettre la bénédiction et la pratique de SAMANTABHADRA.
Visualiser des milliers de corps de bouddha qui viennent dissoudre dans notre corps et nous protéger dans la pratique. Penser que nous sommes à tous jamais libéré de toutes frayeurs et d’angoisses.
On se donne un engagement de réciter ce mantra samantabhadra un certain nombre de fois. Après le mandala, on fait une prière à PAMA SAMBAVA pour pouvoir libérer les êtres. Avant de réciter le mandala, il faut confesser les actes négatifs que nous avons fait.